Exclusif : ENTRETIEN AVEC JULIEN GERBI « Mon rêve est de faire monter le drapeau Algérien sur un podium international »

Julien Gerbi est un pilote professionnel d'origine Algérienne. Il a obtenu plusieurs podiums. Au cours de l'interview qu'il a bien voulu nous accorder il parle de ses objectifs, comme celui de courir avec les couleurs de l'Algérie

Parlez-nous de vos origines Algériennes ?

Ma famille et moi-même nous sommes originaires de l'ouest de l'Algérie, d'Oran plus exactement. Nous avons toujours été proches de nos origines. Je fais partie la première génération des Gerbi è naitre sur une terre autre que l'Algérie cela depuis l'an 1700. Mais j'ai grandi avec l'amour de l'Algérie. Depuis le début de ma carrière, j'ai reçu un superbe soutien de fans de sport automobile en Algérie qui connaissaient mes origines et petit è petit, l'idée de me rapprocher du pays a grandi.

Vous souhaitez représenter l'Algérie en course automobile. Qu'est ce que cela symbolise pour vous ?

Ce serait un honneur et une fierté pour moi. J'aimerais pouvoir être le premier pilote de l'histoire è faire retentir l'hymne national algérien sur un podium international, devant toutes les autres grandes nations du sport automobile.

Que pensez-vous des activités sportives automobiles en Algérie ?

Les responsables de la FASM ainsi que le Gouvernement Algérien sont très impliqués dans le développement du sport automobile en Algérie. Ils travaillent sur tous les fronts et cherchent è tout prix de permettre aux passionnés de sport auto de pouvoir assouvir leur passion dans les meilleures conditions. J'espère aussi pouvoir leur apporter mon soutien et mon expérience è ce niveau.

Quels sont vos objectifs ?

Comme tout pilote, l'objectif est toujours la Formule 1. Je suis en contact avec plusieurs équipes qui seraient intéressées è me confier un volant une fois ma formation terminée. Pour cela, je dois participer au Championnat de Formule 2 et y faire les résultats appropriés. Si cela n'est pas le cas, j'ai plusieurs offres de la part de constructeurs, comme Ferrari, Chevrolet et Lamborghini, pour courir en Championnat de Grand Tourisme et aux 24h du Mans.

Il parait aussi que vous allez être consultant et chroniqueur è DZautos-Magazine dans le domaine des sports mécaniques ?

Cela fait partie de mes objectifs. J'espère apporter une opinion professionnelle sur le sport automobile et son actualité. Peut être également donner mon opinion sur les voitures de tourisme actuelles !

Quand vous roulez è bord de votre voiture personnelle, faites vous de la vitesse ?

Non. Je pense qu'il faut bien différencier un circuit de course et le réseau routier. Sur un circuit, tous les pilotes savent qu'ils prennent des risques : le risque de se blesser ou de se tuer. Nous l'acceptons tous et courrons en conséquence. Sur la route, c'est complètement différent. Les gens qui conduisent sont des pères, des mères de familles, parfois avec de jeunes enfants. Ou bien même de jeunes gens ayant toute la vie devant eux. Des gens qui se déplacent et n'ont pas demandé è risquer d'avoir un accident. J'ai assisté è quelques accidents très sérieux sur la route, et je peux vous assurer que cela n'avait rien è voir avec un accident sur circuit, où nous sommes beaucoup plus protégés et où les services médicaux et de sécurité sont déjè sur place pour nous apporter les secours nécessaires immédiatement.

En dehors des voitures spéciales courses, quel type de véhicules aimez vous conduire?

J'aime de plus en plus les voitures modernes, car elles sont de plus en plus confortables ! Je fais énormément de kilomètres chaque année pour mon travail, et pour cela j'ai besoin d‘être è l'aise durant les voyages. Néanmoins, je suis également un vrai fan des voitures anciennes. La Mini originale, ou bien la Golf I. Tout y semble unique : le son du moteur, la réactivité de l'auto ou bien la sensibilité de la boite de vitesses.