Essai Volkswagen Golf 7

Soyons francs, les premières images de la GOlf 7 (dévoilées début septembre) nous ont laissé sur notre faim. Pas tant par sa ressemblance avec la précédente, mais davantage parce qu'elle était annoncée depuis longtemps comme un numéro majeur de la lignée. La découverte, en vrai, et en conditions réelles améliore cette première impression. La Golf 7 grandit peu, mais grandit quand même. Plus longue de six centimètres (4,255 m) et moins haute de 3 cm (1,452 m), elle ne renie en aucun cas son appartenance au clan des compactes, puisqu'une Renault Mégane revendique 4,295 mètres. Davantage que ses cotes, c'est son style qui mérite finalement toutes nos attentions.
 Si la Golf 6 faisait la part belle aux arrondis, la "7" offre un regard plus affirmé, des flancs plus sculptés et une silhouette au final plus fluide, notamment avec une proue rendue moins massive. Du coup, elle offre, avec l'Opel Astra, un des coups de crayons les plus homogènes du segment. Et pour faire ressortir ses singularités esthétiques, rien de tel que des teintes vives comme le Rouge Sunset, le Rouge Tornado ou le Bleu Pacifique. Un peu de gaieté diantre !

UNE CONSOLE ORIENTÉE VERS LE CONDUCTEUR 

La Golf 7 ose l'innovation è bord, avec une planche pour la première fois orientée vers le conducteur. Les habitués trouveront facilement leurs marques avec une ergonomie pratiquement similaire, è la différence près que la Volkswagen Golf 7 reçoit de série, et dès l'entrée de gamme un bel écran couleur tactile.  Le niveau d'accès Trendline offre pas mal d'équipements tels que les 7 airbags, l'ESP, la climatisation, le détecteur de somnolence, le régulateur/limiteur de vitesse, le volant gainé de cuir, l'autoradio CD et le volant cuir ! 
La planche de bord est vraiment très bien réalisée, que ce soit les matériaux utilisés (plastiques moussés, inserts laqués ou de type carbone, cuir) ou l'assemblage qui est incontestablement fait pour durer. Dommage que Volkswagen ne propose pas du velours sur les finitions intermédiaires.

 

GRANDE COMPACTE 

Il est fort probable que certains clients hésitent au moment de l'achat entre une berline compacte et une routière. Ce dilemme sera encore plus important lorsqu'ils essaieront la Golf 7. Cette dernière progresse indéniablement au chapitre habitabilité et cela grâce è différents facteurs : la hausse de son empattement bien sûr (+ 6 cm), mais aussi le déplacement de l'essieu vers l'avant et l'élargissement des voies. Cette combinaison permet è la Volkswagen Golf 7 de se montrer plus accueillante sur tous les points : espace aux jambes et largeur aux coudes. Et quand on sait que le volume du coffre progresse de 30 litres è 380 litres et que son seuil de chargement diminue, on ne peut qu'applaudir des deux mains.

A l'instar de l'Audi A3, la nouvelle Golf 7 repose sur la fameuse plate-forme allégée MQB. Outre un gain de poids pouvant aller jusqu'è 100 kg selon les versions, VW annonce une meilleure rigidité et un "meilleur confort de roulage". C'est principalement ce qui caractérise la Golf 7. Montée en roues de 17 pouces. Archi confortable, silencieuse, elle fait penser aux conducteurs et è ses passagers qu'ils sont au volant d'une routière de standing. Pour le reste, la Golf bénéficie d'un train avant très directeur et d'une assistance de direction plutôt mieux calibrée que celle de ses concurrentes.

 QUATRE OU DEUX ?

 

Deux motorisations étaient disponibles lors de ces essais presse : le 2.0 TDI en définition 150 ch  et le 1.4 TSI 140 ch équipé du système ACT (gestion active des cylindres). Concrètement, les deuxième et troisième cylindres se coupent è faible et moyenne charge. Entre 1.400 et 4.000 tr/min et lorsque la demande de couple n'excède pas 100 Nm, le moteur ne fonctionne plus que sur 2 cylindres. De plus, l'ACT travaille de concert avec le Start-Stop et la récupération d'énergie au freinage dans le but d'abaisser les consommations et les émissions de CO2 Lorsque la pédale de droite n'est pas trop sollicitée, on sent un léger changement de régime moteur et l'indicateur "2 cylindres" apparaît sur l'ordinateur de bord. Avec une belle surprise è la clé. Conduite uniquement sur un parcours montagneux et sans autoroutes, la Golf 7 a avalé entre 6 et 7 litres de super selon le rythme adopté. Autant dire qu'il est possible de faire encore moins, notamment grâce è la fonction ECO qui met l'auto en roue libre dès que cela est possible.

 LES TARIFS

Volkswagen annonce fièrement que le tarif d'accès è la gamme Golf 7 n'évolue pas. C'est particulièrement vrai pour la version 1.2 TSI 85 ch Trendline, qui débute è 17.790 euros en 3 portes, avec un équipement il est vrai autrement plus fourni que celui de sa devancière. En revanche, le ratio est moins favorable pour les finitions supérieures Confortline et Carat. Ainsi, notre modèle d'essai 1.4 TSI 140 DSG7 Carat 5 portes est proposé è partir de 29.050 euros. 

 

 

 

Lancement BAIC

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