Visite de l’Usine Renault Algérie Rien à envier aux manufactures européennes

D’Oran, Said Lacete

Sur invitation de Renault Algérie et en collaboration avec Renault Algérie Production, la corporation spécialisée dans l’automobile a visité ce mardi l’usine de la marque au Losange d’Oued Tlelat, située à quelques encablures d’Oran.

Sis au bord de l’autoroute Alger-Oran, le site est vaste et comprend plusieurs ateliers. De quoi signifier clairement que l’usine n’a rien à envier aux autres manufactures industrielles de l’Europe.

Cette usine est codétenue par l’Etat algérien à raison de 51 %, la SNVI, décroche 36 % et le Fonds national d’investissement algérien 15 %. Renault prendra 49%.

Dans un premier temps, l’usine produira 25.000 véhicules annuellement et

l'investissement de 50 millions d'euros est appelé à passer à terme à 800 millions d'euros, selon des sources en notre possession.

Elle produit depuis le début du mois de novembre la Renault Symbol» qui assurément, viendra enrichir le marché algérien, considéré comme étant le deuxième plus grand d'Afrique avec plus de 400.000 véhicules importés chaque année.

Nous sommes reçus par Bernard Sonilhac,P-DG de Renault Algérie production, qui nous brosse un synopsis de l’usine et qui explique que la première phase du projet de cette usine qui tourne autour de l’emboutissage, la tôlerie et la peinture (qui se font en Roumanie) et montage se fera bien entendu en Algérie. La deuxième phase du projet (horizon 2019) consiste à ce que ces quatre étapes se dérouleront dans notre pays mais cela demande de la persévérance et de l’avancée en matière de rentabilité. «Nous étions à 10, puis 15 et nous atteindrons 30 véhicules la semaine prochaine», précise le chairman de RAP et d’ajouter : «Nous arriverons par la suite à une capacité de production de 70, voire 100 voitures par jour».

Il met en suite l’accent sur la sécurité et la qualité qui restent deux volets primordiaux dans l’industrie. « Cela reste nos priorités », a-t-il souligné.

L’usine qui comprend pas moins de 350 salariés, ne compte pas s’arrêter là, en matière de recrutement en ressources humaines. D’ailleurs Bernard  Sonilhac nous apprend que 345 autres éléments seront recrutés et formés pour la circonstance. La moyenne d’âge du personnel de l’usine est de 34 ans. De quoi  signifier que c’est un personnel néophyte dans la spécialité mais l’usine compte énormément sur les responsables dotés d’une expérience qualitative à inculquer aux jeunes.

Notre visite à l’intérieur de l’usine commence au niveau d’abord par le parking où, rangés en épis, des Symbol flambant neufs nous souhaitent la bienvenue. Une fois à l’intérieur, nous faisons connaissance avec le monde mécanique «made in Algeria» et dès lors, une fierté nous envahit quand on voit des Algériens mais surtout des Algériennes conduire des chariots mécaniques ou installer sur une nouvelle Symbol un châssis, une lunette ou un moteur.

L’emboutissage, la tôlerie et la peinture font partie de l’unité d’assemblage. Dans ces trois ateliers, la prudence est de mise. «Les portières sont délicatement démontées pour ne pas qu’elles soient endommagées», nous signale le P-DG de RAP.

Le silence et l’absence du bruit des machines nous fait penser que l’usine est à l’état embryonnaire mais avec le temps et plus que l’usine plonge vers la persévérance, nul doute qu’elle atteindre les desseins escomptés d’ici quelques mois.

La dernière étape pour la «naissance» de la Symbol se trouve à l’autre extérieur du site puisque le véhicule est essayé sur une mini-piste de 7650 m2 avant la dernière douche qui consiste, elle aussi, à vérifier l’étanchéité. Des essais qui vont confirmer la très bonne santé du véhicule avant sa venue au monde.

S. L.

Lancement BAIC

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