Mondiale de l’automobile de Paris L’offensive allemande pour sauver le marché

 De notre envoyé spécial à Paris, Said Lacète.

 Le Mondial de l’automobile de Paris a débuté  alors que les constructeurs du monde entier auront rarement eu autant de défis à relever pour assurer leur avenir. Cependant et dans un premier temps, il faut d’abord refermer les plaies ouvertes par la crise de 2008 alors que c’est déjà le cas aux Etats-Unis où les ventes ont dépassé leur niveau d’avant crise, ce qui n’est pas le cas en Europe, en revanche, car toutes les ventes restent inférieures de 20% de leur niveau de 2007.

Il est vrai que dans un autre registre, il y a eu du bon et du «mieux» depuis le début de l’année en cours. En France, par exemple, les ventes sur les premiers mois d’année sont en hausse de 2,1%. C’est du jamais vu depuis six ans et personne ne s’y attendait, y compris le chairman de Renault Carlos Ghosn qui estime que le marché européen  ne progressera pas de plus de 3%  cette année.

Pour entamer le vestibule du Mondial 2014, il est certain que les constructeurs peuvent compter sur  le dynamisme des pays émergeants, notamment la Chine. Face à cette adversité quantitative que qualitative, ce sera plus que jamais la capacité à innover pour les constructeurs européens. C’est en quelque sorte le moyen de contrer l’invasion chinoise et ce sera le seul procédé qui  maintiendra la différence.

 

Alors, pour cette édition 2014, quels sont les grands défis  que doivent relever les constructeurs automobiles? Question pertinente dans un milieu où le contemporain à réussi à s’introduire au sein de toutes les technologies actuelles. Les gros constructeurs doivent d’abord se muscler sur les très hautes gammes au moment où la moyenne gamme est plutôt en perte de vitesse. Il faudra également se montrer capable face à la multiplication des modèles de plus en plus individualisés. Il leur faudra aussi imaginer et fabriquer les petites séries de véhicules en un temps record. Les constructeurs devront aussi investir massivement sur les nouvelles motorisations sous la pression des contraintes environnementales. Là, c’est le moteur électrique, c’est le moteur hybride  avec l’objectif  de consommer beaucoup moins sans vendre des voitures beaucoup plus chères qui entre en scène.

Autre enjeu majeur : c’est la voiture connectée, et demain, la voiture autonome.

Quelles sont les marques aujourd’hui qui sont les mieux placées dans cette compétition? Indiscutablement, ce sont les Allemands qui ont aujourd’hui un avantage. Les sondages colportés ça et là et également dans toutes les enquêtes auprès des clients du monde entier les mettent en pôle position dans un classement, certes, serré mais qui reste toujours à l’avantage des constructeurs allemands.

Un classement provisoire cardans le secteur de l’automobile, plus que dans tout autre secteur, les positions ne connaissent pas parfois la stabilité.

S. L.

Lancement BAIC

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