Usine Renault : 200 pages de contrat

Pour ce qui est des grandes lignes de ce contrat, M. KUGLER  a bien précisé que tout a été passé au peigne fin par les deux parties : « L'important c'est de réussir. Il y a deux équipes : le Gouvernement algérien et Renault. Deux équipes très qualifiées qui ont réussi è converger et pour réussir è converger, il faut avoir la même vision. Certes, on a mis du temps è bien se comprendre et une fois qu'on a partagé cette vision, il s'agissait de finaliser l'accord. Donc, l'accord tourne autour de 200 pages. C'est quelque chose de très travaillé. On n'a jamais fait, chez Renault, un contrat aussi avancé è ce stade  du projet. C'est dire que l'on a mis tous les points sur la table et tout est clair. Maintenant, on peut entrer dans une exécution bien organisée. Donc, on a un contrat de base et après on a plein de contrats opérationnels qui décrivent le fonctionnement  de cette unité qui en fait, est cogérée. C'est une cogestion.

« Le grand marché de demain, c'est l'Afrique ! »

On a plutôt privilégié les exports vers l'Afrique  qui pour nous, est le continent qui va se débloquer. Donc, le grand marché de demain, c'est l'Afrique. On est plutôt concentré sur le marché algérien d'abord qui est le deuxième marché d'Afrique, puis si jamais on a des surplus de production, on s'est mis d'accord sur l'exportation vers l'Afrique. Il pourrait y a voir d'autres marques avec l'alliance mais pour l'instant nous commencerons avec Renault et c'est ouvert puisque le contrat le stipule.

 

Said LACETE