Usine Renault : Les négociations avancent

Les négociations pour l'implantation d'une usine Renault en Algérie ne sont pas finalisées même si elles avancent, a déclaré, hier, Carlos Tavares, directeur général délégué du constructeur automobile français. Le n°2 du groupe a expliqué, lors d'une conférence de presse pour les résultats semestriels, que «c'est le gouvernement algérien qui nous demande une implantation industrielle dans le pays». «Nous sommes encore en phase de discussions, tout n'est pas finalisé», a toutefois tempéré M. Tavares. L'Algérie, considérée par Renault comme un pays au «potentiel très important», fait de l'ouverture d'une usine sur son territoire l'un des dossiers les plus importants des relations bilatérales et la pierre d'achoppement de la politique française d'investissement en Algérie. Le gouvernement avait ainsi indiqué, fin juin, qu'il espérait signer en août un «pacte d'actionnaires» avec le groupe français pour la création d'une société commune pour la construction de cette unité, d'une capacité de 150 000 véhicules par an. Et si ce projet a longtemps piétiné, marqué par un manque de réelle volonté puis par divers atermoiements autour de nombreux aspects techniques et fonciers, un partenariat a pris forme ces derniers mois. Le site d'implantation de l'usine aurait ainsi été choisi, le constructeur ayant arrêté son choix sur la localité de Oued Tlélat, è quelque 30 km d'Oran. De même, la mise è niveau des sous-traitants algériens sélectionnés pour prendre part è ce projet a déjè, selon le ministre de l'Industrie, été entamée avec le concours du constructeur français lui-même. «Le travail est déjè entamé avec Renault sur le terrain pour le développement d'un réseau de sous-traitants locaux performants (privés et publics) qui constitue un passage obligé pour le développement d'une industrie automobile viable», a ainsi déclaré Mohamed Benmeradi. Ce dernier a d'ailleurs estimé que cette opération permettra, è terme, d'atteindre des niveaux d'intégration des véhicules particuliers dans ce partenariat de 60%. Toutefois, la crise qui secoue la France et les difficultés que traverse l'autre géant français de l'automobile, Peugeot – le groupe PSA ayant annoncé la suppression de 8000 emplois, obligeant le gouvernement Ayrault è présenter un plan de soutien au secteur automobile en échange de la pérennisation des sites en France – pourrait modifier l'avancement des négociations. Ce que n'a pas caché Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, è l'aune de sa visite è Alger, les 15 et 16 juillet. «Ce projet doit être tourné vers le marché algérien, il ne vient pas concurrencer l'industrie automobile en France. Si c'était le cas, je pense que l'Etat français dirait non è ce projet», a-t-il ainsi affirmé. Contrairement è l'Algérie, le partenariat pour l'implantation d'une usine Renault en Chine «avance de manière très satisfaisante», a affirmé M. Tavares. «Nous avons déjè signé un premier document avec notre partenaire Dongfeng», avec lequel un protocole d'accord avait déjè été paraphé.    

Ghania Lassal

 

Lancement BAIC

ESSAIS / تجارب

Essais dynamiques du nouveau Mazda BT-50 à Bousaada Une nouvelle génération pour de nouvelles conquêtes

De notre envoyé spécial à BOusaada, SAID LACETEC’est à Bousaada, ville chère à Nacereddine DInet, et...

Webdesign iX Services