Prés de 10.000 sont importés en parallèle

“Ces véhicules ne sont pas importés de chez les constructeurs. Ils sont fournis par des magasins basés en Europe et qui exportent une fois la commande et l'argent réceptionné”, révèlent les représentants exclusifs des marques automobiles établis en Algérie. En marge d'une conférence de presse tenue è la Safex en prévision du Salon international du véhicule industriel et utilitaire, des représentants des firmes automobiles, membres de l'Association algériennes des concessionnaires automobiles (AC2A), ont révélé qu'une “plainte a été déposée auprès de la Banque d'Algérie et de plusieurs ministères afin d'élucider une situation anachronique et inédite que subit le marché du véhicule neuf en Algérie”. 

Selon nos interlocuteurs, “près de 10 000 véhicules, parmis les modèles les plus prisés par les consommateurs, sont importés de l'étranger sans aucun contrat du constructeur”. PAr ailleurs, et en plus dudit document obligatoire, l'importateur exclusif devra remplir beaucoup d'autres conditions avant de soumettre chaque modèle importé è l'homologation, déclarer la marchandise conformément au document D-10 des Douanes algériennes, délivrer les cartes jaunes, remplir les conditions de l'après-vente et se conformer aux spécificités du marché automobile algérien, notamment en termes de normes de motorisation. 
Des critères que ces importateurs parallèles ne remplissent pas évidemment au vu de la définition d'un “concessionnaire exclusif”. Et ce n'est pas tout ! Car les véhicules importés sont vendus è des prix exorbitants, mettant les concessionnaires, au même titre que le ministère du Commerce, devant le fait accompli. “Seules les Douanes algériennes ont, pour le moment, réagi pour prendre en charge cet aspect qui ne répond è aucun texte de loi, sinon è des registres du commerce portant mention multicommerces. Le reste, on attend è ce que les ministères concernés et la Banque d'Algérie prennent sérieusement en charge la question, car il y va de la crédibilité de nos représentations.” À la question si les maisons mères fournissent ces importateurs, les concessionnaires se défendent. Ces véhicules ne sont pas importés chez les constructeurs. Ils sont directement fournis par des magasins basés en Europe et qui exportent une fois la commande et l'argent réceptionné. D'ailleurs, dans la même facture d'importation, on pourrait trouver plusieurs marques de véhicules. Une anomalie que les douanes ont relevé, mais pas les autres autorités !” Mais, comment ces importateurs payent ce volume de voitures alors que cela se facture  des centaines de millions d'euros ? 
C'est la question è laquelle les concessionnaires sont restés  stupéfaits, comme d'ailleurs tous les professionnels du secteur. Pour le moment, les concessionnaires avancent de graves accusations. 
Des charges qui pourraient mettre des pratiques occultes que les concessionnaires ont formellement dénoncées dans leur plainte. Une chose est sûre, beaucoup de zones d'ombre entourent cette question délicate tant que les principaux vis-è-vis des concessionnaires n'ont pas répondu, alors que le marché du véhicule neuf fait face è un concurrent non encore identifié. Les masques vont-ils tomber ? wait and see!

Lancement BAIC

ESSAIS / تجارب

Essais dynamiques du nouveau Mazda BT-50 à Bousaada Une nouvelle génération pour de nouvelles conquêtes

De notre envoyé spécial à BOusaada, SAID LACETEC’est à Bousaada, ville chère à Nacereddine DInet, et...

Webdesign iX Services