PIÈCES DE RECHANGE ET ACCESSOIRES AUTO : LES CONCESSIONNAIRES EN DIFFICLTé

Le service après-vente (SAV) risque de prendre un sérieux coup si les nouvelles mesures introduites dans les cahiers des charges sont maintenues. Autant ce segment de marché est mis sous haute pression, autant la qualité du SAV se dégrade, portant ainsi atteinte è la crédibilité des firmes établies en Algérie, mais surtout è la qualité de prestation è laquelle s'attendent les propriétaires des véhicules neufs. Or, si on prend en considération les derniers chiffres avancés par l'Association algérienne des concessionnaires automobiles (AC2A) et ceux du Centre national des statistiques des douanes (Cnis) pour les deux dernières années (2009 et 2010), ce sont au moins 500 000 véhicules privés et utilitaires (VP et VU) qui sont concernés, partant du fait qu'un véhicule neuf est soumis è une garantie de deux ans, donc è un SAV sans faute. Et tout le comble est lè : les concessionnaires doivent changer les termes de leurs registres du commerce è chaque opération d'importation, même pour un simple accessoire ou une pièce de rechange. Entre retard de commande et de livraison, entre bureaucratie et délais prolongés aux ports, les concessionnaires sont sérieusement pénalisés au même titre que les clients qui s'acharnent légitimement, souvent, sur les points de vente et les services après-vente. La loi étant la loi, les importateurs de pièces de rechange et d'accessoires d'origine, è savoir les concessionnaires, que ce soit dans le cadre des commandes de la clientèle ou des exigences de la loi même, sont, du coup, contraints de surseoir leurs activités jusqu'è l'obtention du sésame qui leur permettrait de débloquer, aux ports ou aux aéroports, leurs marchandises. Les raisons sont peut-être ailleurs, mais le constat est lè : on ne peut éternellement mettre sur un pied d'égalité ceux qui garantissent la provenance des accessoires et de la pièce de rechange, donc leur originalité et leur homologation, et ceux qui importent la même marchandise sur une simple déclaration de douane. Pour l'anecdote, l'obligation de doter, pour des raisons de sécurité, les véhicules neufs de triangles fluorescents, a récemment contraint certains concessionnaires d'envoyer des commandes en toute urgence au niveau des maisons mères. Les emplettes envoyées, conformément aux cahiers des charges, seront bloquées au niveau des ports et des aéroports pour des fins de vérification du registre du commerce. Idem pour les essuie-glaces, les phares, les pare-chocs, les pare-brises ou encore des pièces è rechanger sur la base des modèles qui présentent des défaillances rarissimes et que seules les maisons mères pourraient fournir sur présentation des documents du véhicule ou encore de ses caractéristiques, tant techniques que mécaniques. Il est vrai que l'état devra assainir ce segment de marché en s'attaquant notamment aux “vrais-faux” importateurs qui mettent en danger la vie des automobilistes. En plein dans le mile, les importateurs de la pièce de rechange usagée, pourtant interdite depuis 1997, continuent également, sur la base de fausses déclarations douanières, d'inonder le marché si l'on se réfère aux chiffres effarants avancés par les services de sécurité. Le parc automobile, dont la moyenne d'âge est de 16 ans  attise l'appétit des lobbys et autres trafiquants. 

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