Alger-Tunis par route Avec la nouvelle Accent

Pas moins de 1000 kilomètres è l'aller et autant au retour. Partant d'Alger, ce sont aussi 13 heures de route uniquement pour atteindre la ville frontalière de Tabarka en Tunisie. Pour cet essai unique en son genre, nous avons voulu pousser le véhicule è ses limites. En effet, nous nous somme fixé comme challenge de ne couper le moteur qu'une fois arrivés en Tunisie. Un défi pas facile è réaliser car la fameuse RN5 n'est pas connue pour être un long fleuve tranquille. A cela s'ajoutent les haltes pour la restauration et autres besoins naturels. D'un commun accord avec mon compagnon de route (Nabil), nous avons décidé de ne nous arrêter qu'è la gare Aomar (Bouira) pour le petit-déjeuner et è Constantine pour le casse-croûte de la mi-journée. Mon copilote étant, hélas, mordu de nicotine, il fallait aussi composer avec les petites haltes pour lui acheter sa dose de caféine, histoire de «fumer son café». Nous sommes le 27 avril 2008. Il est 4h30. C'est le top départ. Il fait encore noir mais pas trop froid, mais l'humidité du printemps est au rendez-vous. Procédant è partir de la côte ouest algéroise, nous traversons Baïnem, la pointe Pescade, Bab El Oued, Alger-centre, puis Rouiba dans un silence religieux. Ce sont peut-être ceux-lè les authentiques moments de méditation. Des instants furtifs où, sans le savoir, on communique avec son for intérieur. Une longue, pénible et dangereuse route nous attend. Tout était possible, y compris le pire. Ce pire que nous dûmes affronter du côté de l'antique Cirta. Ce n'est qu'è hauteur de Boumerdès que mon compagnon de route met en marche la radio-CD-mp3 livrée en série dans cette nouvelle Accent. Du vieux chaâbi sur El Bahdja FM. Rien de mieux pour voir partir la nuit et admirer l'arrivée du jour. La toute première difficulté a été de ne pas louper la bifurcation vers Bouira. Ce détail peut paraître simple pour celui qui a l'habitude d'emprunter cette route. Mais pour le reste ce n'est pas aussi évident. Cette partie de la voie rapide n'est pas éclairée. Si l'on rate cette entrée, il n'est possible d'effectuer un demi-tour qu'au niveau de la ville des Issers. Une dizaine de bornes plus loin.

Les gorges de Palestro

Autant la traversée des gorges de Palestro (Lakhdaria) est agréable le jour, autant elle est pénible la nuit. Une succession interminable de camions roulent è des vitesses déraisonnables. A en juger de la vitesse avec laquelle ils roulent, l'on croirait que quelques-uns ont complètement perdu le contrôle de leur engin. Loin s'en faut, rétorque mon collègue. La majorité des camionneurs connaissent cette route par cœur. Il serait même capable de la parcourir les yeux bandés, ou en marche arrière, plaisante-t-il. La nouvelle Accent offre une assise confortable. Que l'on soit dernière le volant ou assis sur le siège du passager avant, l'on est enveloppé par un sentiment de sécurité. La direction assistée est souple et précise è la fois. Les blocs optiques sont puissants. Les feux de croisement (code) éclairent convenablement le chemin. Les feux de route (phare) sont si puissants que l'on viendrait è se demander si l'éclairage public est vraiment nécessaire. La beauté des ravins de Palestro vous fascine. La montagne, scindée en deux, libère un relief abrupt et tapissé d'une végétation luxuriante. A l'autre bout du paysage coule un paisible fleuve. Cela fait le bonheur des macaques qui peuplent la région et celui des badauds qui les zyeutent.

 

Les ponts suspendus

Entre Sétif et Constantine il n'y a qu'une heure de demie de route. Un parcours facile. Nous faisons le plein d'essence dans une station bien entretenue du côté de Chelghoum Laïd. D'après nos calculs un plein d'essence super (850 DA) permet une autonomie de 500 kilomètres, climatisation enclenchée. Nous gagnons Constantine aux environs de 12h30. Un petit tour par Gantrat Lehbal (le pont des Cordes) s'impose. Il fallait aussi trouver un endroit pour déjeuner. Un endroit où il était possible de se remplir la panse tout en gardant un œil sur la voiture qui tourne au ralenti. La tâche n'était pas facile mais après 45 minutes nous trouvons un sympathique fast-food è côté du téléphérique. Je crois que le chawarma qui nous a été servi est le plus suave que l'on a jamais goûté jusqu'è présent . La gare d'Aomar nous souhaite la bien venue. L'artère principale de la ville est très animée. Pourtant il ne fait pas encore jour. C'est è se demander si Aomar dort la nuit. Les devantures des commerces de vente des tenues traditionnelles sont bien éclairées. Je ne sais pas pourquoi cette ambiance me fait rappeler Naâma Bay è Sharm Cheikh. Il est près de 6h. La gare d'Aomar est dans le rétroviseur. Nous rejoignons l'autoroute de Bouira. L'aurore nous rattrape. Les vallées verdoyantes s'étendent è perte de vue. Une brève halte s'impose, histoire de figer cette beauté par la magie de notre appareil photo. Un froid de canard nous refoule plus vite que prévu. Dans la voiture, il ne faisait pas plus chaud. Il avait fallu actionner le chauffage afin de retrouver une température ambiante. Dieu que c'est bien, une voiture neuve ! D'aucuns affirment que l'axe Bouira – El Yachir est la partie la plus dangereuse de la RN5. La procession est souvent ralentie par des camions qui peinent è en finir avec un sommet de côte. Un ami qui fréquente souvent cette route et è qui j'ai demandé des conseils, m'a tout bonnement répondu : «Ma tetkalakch.» (ne t'impatiente pas). En toute honnêteté, je n'ai saisi la profondeur de ce conseil que bien plus tard. Il voulait me dire de rester calme même si on se retrouve un bon moment derrière un semi- remorque qui roule è 20km/h. Le pire arrive souvent quand on tente une manœuvre hasardeuse. J'ai compris que je ne devais le dépasser que lorsque je suis certain qu'il n'y a pas de risque. Cette approche n'est certainement pas le leitmotiv des taxis, bus, camions et quelques particuliers. Dépassement è l'aveuglette. Non-respect de la ligne continue et tutti quanti. Je pense même avoir reconnu, dans le lot, des éléments de cette «élite» nationale dont l'objectif est d'entretenir le chiffre annuel de 4 000 morts sur les routes ! Heureusement pour nous que la nouvelle Accent est dotée d'un moteur puissant. Ce moteur libère, quand on lui demande pas moins, 92 CV. Mais pour les dépassements rapides, il ne faut surtout pas hésiter è rétrograder. Cela rend la reprise mordante. C'est dans ce rythme saccadé que nous avons atteint Mensourah puis le royaume des grillades : El Yachir. Il n'était que 8h45 mais l'odeur du méchoui battait son plein. Notre ventre ayant été bien rempli dans un charmant relais au sortir de Aomar, le chant des sirènes d'El Yachir a été inopérant sur nous. Ne dit-on pas que le mets le plus délicieux est celui que l'on mange lorsqu' on a véritablement faim. Nous réglons notre note et tentons de gagner la route d'El Khroub. Mais un imprévu était au rendez-vous.

Mon compagnon Nabil s'est rappelé n'avoir pas effectué de change. Il était 14h. La mission était de trouver une banque qui fasse le change et ce, avant 15h. Les trois premières banques trouvées n'assurent pas le service du change. On perd beaucoup de temps. L'on demande de l'aide è un policier. L'assistance du sergent-chef a été salutaire pour nous. Il nous oriente vers une banque et nous aide è trouver une place de stationnement dans une ruelle adjacente. Je reste dans la voiture pendant que mon collègue court après la montre. Pendant 30 minutes la voiture tourne au ralenti. Nabil revient avec un sourire aux lèvres et des euros en poche. Perdus dans le labyrinthe du centre-ville, l'on a encore une fois dû demander le chemin de Annaba è un policier type PCO. Tout en nous guidant, ce dernier lance une phrase, qui m'a personnellement touché. « Trig el-khir», disait-il en réponse è notre merci. Difficile de traduire fidèlement cette petite phrase. C'est une façon très algérienne de souhaiter bonne route. Une phrase simple, sincère et pétrie de cette gentillesse que chacun tente de dissimuler au fin fond de lui-même.

 

Cap sur Bône

Sur la route Alger-Tunis, je crois qu'il existe deux tronçons particulièrement dangereux. Le premier est celui de Lakhdaria-El Yachir, le second est celui d'El Khroub-El Harouche. Cette descente (ou montée) également appelée El Kentour est La Mecque des camions, gros tonnage. La procession est des fois correcte mais elle est souvent lente en raison des pentes è 10%, des virages dangereux et des capacités des poids lourds è en découdre avec ces derniers. La vigilance est de mise. Des inconscients du volant doublent en plein virage, au sommet d'une côte, et se rabattent è n'importe comment. A quelques kilomètres du village Toumiate, la voie semble être libre quand soudain… A l'issue d'un double virage, l'on tombe face è un semi-remorque qui tente de dépasser un autre. Les deux mastodontes en pleine accélération envahissent les deux petites voies de la route. Une vingtaine de mètres nous séparent de l'impact. On n'a pas trop le choix. Coup de frein sec et coup de volant brusque vers la droite, avec l'espoir que le minuscule bas-côté soit assez large pour nous accueillir Le risque de terminer au fond du ravin était également présent. Une rafale de vent fait vibrer notre voiture. Le camion est passé è un cheveu. Le mérite revient è mon collègue Aissani qui a ce moment-lè était au volant. Mais les honneurs vont è la voiture. La nouvelle Accent a démontré (bon gré, malgré) l'efficacité de son système de freinage et la précision de sa direction assistée. Il ne faut pas croire que tous les camionneurs se comportent de la sorte. Fort heureusement, ils sont nombreux è montrer du professionnalisme sur la route. Pour l'exemple quelques-uns font des signes è l'endroit des véhicules qui roulent derrière pour effectuer le dépassement. El-Harrouch est déjè dans le rétroviseur. Skikda n'est très loin, mais notre cap est ailleurs. Les rôtisseries de Berrahal fument è pleine braise. Le climat est printanier. Un doux soleil d'après-midi caresse les montagnes d'Annaba. Nous sommes sur l'autoroute qui mène vers le centre-ville de Bône mais aussi au branchement qui conduit è El Tarf. La dernière ligne droite avant la Tunisie. Le soleil se couche. L'Accent perce le silence de la magnifique réserve naturelle d'El Kala. Notre pare-brise semble être le mouroir d'une nuée d'insectes. Dans le monde de la zoologie, il est dit que la présence des insectes dans les zones humides est le témoin d'un bon écosystème. Il fait nuit. Sur une plaque, on peut lire en arabe lahdada (les frontières). Quelques minutes plus tard nous atteignons le poste-frontière d'Oum Tboul. Dans le parking, il y avait trois véhicules, dont un immatriculé en Tunisie. Il est 20h. Nous effectuons les formalités de police et de douane et nous voilè en route pour le poste-frontière de Tabarka.

Bienvenue en Tunisie

Le poste-frontière tunisien est vide. Un agent de l'ordre nous indique notre point de stationnement. Le véhicule flanqué d'autocollants semble intriguer. Deux agents de la police tunisienne s'approchent de nous. D'une manière très correcte, ils nous assaillent de questions. Il faut reconnaître que ce n'est pas tous les jours qu'ils rencontrent des journalistes qui viennent è bord d'un véhicules sur lequel est écrit « essai routier Alger-Tunis » Les formalité de la police tunisienne ont été rapides. Celles des douanes un peu moins. La voiture a été passée au crible. Le plus laborieux a été d'expliquer è un des douaniers ce qu'est la presse automobile, ce qu'est un test de conduite et surtout de le convaincre de ne pas couper le moteur. Théoriquement nous sommes en territoire tunisien et nous n'allons pas tarder è le confirmer. Cette route qui sépare le poste-frontière algérien du tunisien n'est pas éclairée. Il faisait très noir mais ce n'était pas un handicap pour nous. Avec les phares de la nouvelle Accent allumés, nous disposions d'une vision quasi diurne. Au loin, un point rouge s'agite. C'est un point de contrôle inopiné des gardes frontières tunisiens. Ils nous regardent, scrutent le véhicule, nous lancent un large sourire et nous souhaitent la bienvenue en Tunisie. La ville de Tabarka n'était pas très animée ce soir-lè. L'on est loin des nuits enflammées du mois d'août. Nous arrivons è notre hôtel. Après 17 heures de route, la nouvelle Hyundai Accent a bien mérité une nuit de sommeil. Cette voiture est étonnante. Pas le moindre signe de fatigue. Pas un seul problème en route. Le tout dans une ambiance spacieuse et confortable. Il n'en demeure pas moins que l'examen n'était pas terminé. Le jour suivant, il lui fallait confirmer ses capacités è Tunis voire plus loin. Tabarka, 28 avril, il est 9h30, direction Tunis, la capitale. A la sortie de la ville, deux motards nous hèlent. Il demandent nos passeports, posent des questions sur le but de notre opération, échangent avec nous quelques avis sur les véhicules et nous souhaitent la bienvenue sur le territoire tunisien. Un beau paysage s'offre è nous. Les petits villages que nous traversons ont un cachet spécial. Mais entre les deux, c'est le no man's land et la route n'est pas très praticable. De temps è autre nous croisons un taxi-bus. Sur ce tronçon qui sépare Tabarka de la ville de Baja, il nous a été possible de tester la suspension de la voiture. La route ondulée et jonchée de nids-de-poule est déconseillée aux véhicules qui ont des soucis avec les articulations. Mais c'est comme sur du velours que nous atteignons la région de Baja. Nous prenons l'autoroute de Tunis. Le tracé s'étend è perte de vue et nous sommes seuls sur cette autoroute. C'est l'occasion rêvée de tester le véhicule aux vitesses de pointe. En moins de 30 secondes, la nouvelle Accent atteint la barre des 180 km/h et la mécanique était encore demandeuse. L'on pouvait facilement atteindre les 200 km/h. Ce moteur aurait été plus heureux s'il avait été marié è une boîte è 6 vitesses. La liaison au sol est remarquable. Il faut dire aussi que l'autoroute de Tunis est régulière et présente très peu de cassis. Après quelques jours è vadrouiller dans les belles contrées tunisiennes, nous avons pris le chemin du retour. Un autre challenge encore plus difficile que celui de l'aller puisque il était question de rallier la commune de Hammamet (Baïnem) è Alger en partance de la commune de Hammamet en Tunisie. Cela sans escale è Tabarka. Nous avons démarré è 4h09. Vers 7h30 nous atteignons le poste-frontière de Tabarka. A 8h10, nous dépassions celui d'Oum Tboul. A 20h45, nous arrivons è la commune de Hammamet è Alger. Le parcours de 1000 kilomètres a été effectué d'un trait. La nouvelle Accent, c'est vraiment du solide !

 

ما لا يقل عن 1000 كيلومتر ذهابا و نفس المسافة في الإياب. إنها 13 ساعة أيضا من السير انطلاقا من الجزائر العاصمة إلى المدينة الحدودية التونسية طبرقة. أردنا دفع المركبة إلى حدودها خلال هذا الاختبار الفريد من نوعه. بالفعل، التحدي الذي رفعناه كان عدم إطفاء المحرك إلى غاية الوصول إلى تونس. إنه تحد صعب الإنجاز حيث أن الطريق الوطني رقم 5 غير معروف عنه بأنه نهر هادئ. يضاف إلى ذلك محطات التوقف من أجل تناول الطعام و حاجيات طبيعية أخرى. باتفاق مشترك مع زميلي في الرحلة، (نبيل)، قررنا التوقف على مستوى محطة عمر فقط (البويرة) من أجل تناول فطولر الصباح و في قسنطينة لتناول وجبة خفيفة في منتصف النهار. زميلي في السفر مدمن على السجائر للأسف، و بالتالي كان يجب التوقف من أجل شراء جرعته من الكافيين حتى “يدخن قهوته”.

 

نحن في يوم 27 أفريل 2008. الساعة تشير إلى 4 سا 30. إنها إشارة الانطلاق. الظلام كان دامس لكن الطقس غير بارد، و رطوبة الربيع في الموعد. انطلاقتنا كانت من الجهة الغربية للعاصمة، حيث قطعنا باينام، لابوانت، باب الوادي، الجزائر الوسطى، ثم الرويبة في صمت خاشع. ربما كانت اللحظات الأصيلة للتأمل. إنها لحظات خاطفة و الاتصال كان بالصميم دون أن ندرك ذلك. طريق طويل شاق و خطير في انتظارنا. كل شيء كان ممكن، بما في ذلك الأسوأ. و قد اضطررنا لمجابهة هذا الأسوأ على مستوى سيرتا العتيقة. رفيقي لم يشغل الراديو سي دي أم بي 3 الممنوح ضمن السلسلة في هذه السيارة أكسنت الجديدة سوى عند الوصول إلى أعالي بومرداس. الشعبي القديم كان يبث على أمواج إذاعة البهجة لتوديع الليل و تأمل صعود النهار.
الصعوبة الأولى كانت عدم تضييع مفترق الطرق للذهاب نحو البويرة. هذا التفصيل قد يبدو بسيط لمن هو معتاد على ارتياد هذا الطريق، لكنه ليس جلي بالنسبة للبقية. هذا الجزء من الطريق غير نير. في حالة تضييع هذا المدخل، لا يمكن العودة على العقب سوى على مستوى مدينة يسر، التي تبعد بعشرات الكيلومترات.

 

وديان باليسترو

بقدر ما يبقى المرور على وديان باليسترو (الأخضرية) ممتع في النهار، بقدر هو شاق و متعب في الليل. سلسلة لامتناهية للشاحنات تسير بسرعة غير معقولة. و بالنظر للسرعة التي كانت تسير بها، قد نفكر في أن البعض من أصحابها فقدوا السيطرة في آلاتهم. بعيدا عن ذلك، يعلق رفيقي. أغلبية أصحاب الشاحنات يعرفون هذا الطريق عن ظهر قلب. يمكنهم حتى السير على الطريق العينين مغمضتين، أو سيرا إلى الوراء، يضيف مازحا.
و تقترح أكسنت الجديدة مركبا مريحا. سواء خلف المقود أو في مقعد الراكب الأمامي، فإننا نشعر دوما بالأمن. القيادة المدعمة مرنة و دقيقة في آن واحد. الكتل البصرية قوية. أضواء التقاطع تنير الطريق كما يجب. أضواء الطريق قوية إلى درجة أننا نتساءل إن كانت الإنارة العمومية حقا ضرورية. جمال وديان باليسترو يأخذ بخناقكم. الجبل المقسم إلى جزئين يسمح ببروز تضاريس شديدة الانحدار و مفروشة بنباتات غزيرة. في الضفة الأخرى للأعالي يجري نهر هادئ، و هو ما يصنع سعادة الماكاك الذي يعيش في المنطقة و المتفرجين الفضوليين الذين يقصدون المكان.

 

محطة عمر ترحب بنا. الشارع الرئيسي للمدينة يشهد حيوية كبيرة، بالرغم من أننا لم نكن في وضح النهار. إننا نتساءل إن كان عمر يرقد الليل. واجهات محلات بيع الملابس التقليدية نيرة جيدا. لا أدري لماذا هذا الجو يذكرني في نعمة باي في شرم الشيخ.
الساعة تشير إلى 06 سا 00. تركنا محطة عمر في مرآة الرؤية الخلفية للالتحاق بالطريق السريع للبويرة. نحن في مطلع الفجر. الوديان المخضرة تمتد على مد النظر. كان يجب التوقف لتصوير جمال المنظر بواسطة جهاز التصوير، لكن البرد الشديد اضطرنا للعودة إلى السيارة حيث كان الجو باردا أيضا بداخلها. كان يجب تشغيل نظام التسخين حتى نسترد درجة الحرارة المحيطة. يا الله، يا سلام، ما أحلى سيارة جديدة. الجميع يتفق على أن محور البويرة – الياشير هو أخطر شطر للطريق الوطني رقم 5. في غالب الأحيان تسير المركبات بسرعات منخفضة بسبب الشاحنات التي تجد صعوبات في بلوغ قمة المرتفع. صديق لي معتاد على ارتياد الطريق الوطني رقم 5 نصحني بعدم فقد الصبر. صراحة لم أفهم نصيحته سوى من بعد. كان يعني بأنه يجب التحلي بالهدوء حتى عندما نجد أنفسنا وراء شاحنة نصف مقطورة تسير بسرعة 20 كلم في الساعة. قد يقع ما لا يحمد عقباه عندما نحاول التجاوز. فهمت بأنه كان لا يجب التجاوز سوى بعد التأكد من أن ليس هناك خطر. أكيد أن هذا التقارب ليس لازمة أصحاب سيارات الأجرة، الحافلات و بعض الخواص. تجاوز عشوائي، عدم احترام الخط المستمر و ما شاكل ذلك. أظن بأنني تعرفت على عوامل هذه “النخبة” الوطنية التي يبقى هدفها الاحتفاظ بحصيلة 4000 قتيل سنويا في حوادث المرور.
لحسن حظنا، أكسنت الجديدة مجهزة بمحرك قوي، يحرر عندما نطلب منه ما لا يقل عن 92 حصان. لكن عند التجاوزات السريعة، لا يجب التردد في تخفيض السرعة، حيث أن ذلك يجعل المسارعة نافذة. و تحت هذا الإيقاع المرتج بلغنا منصوره ثم مملكة الشواء: الياشير. لم تكن سوى 8 سا 45 لكن رائحة المشوي كانت تنبعث من كل مكان. غير أن ترنيم صافرة الياشير كان عديم التأثير كوننا ملئنا بطوننا عند الخروج من عمر.

 

الوجهة نحو عين الفوارة
اتجهنا إلى سطيف تحت إيقاع البرنامج الصباحي لإذاعة البهجة. الطريق المزدوج يشهد سيولة في حركة المرور، لكن تجاوز 100 كلم في الساعة غير وارد. يجب الاعتراف بأن السيارة كانت دائما تطلب مزيد من السرعة، لكن بدون جدوى. لا أحد في منأى عن الرادار. جدير بالإشارة أن جهاز التهوية كان مشغلا في الطريق انطلاقا من برج بوعريريج. شمس مزدوجة سخنت المقصورة، كما أنه لا ينصح بالسير بسرعات كبيرة و النوافذ مفتوحة. في حدود 09 سا 15 سيارتنا هيونداي أكسنت تسلك مفترق طرق عين الفوارة. المنبع الطبيعي المستفيض كثير الزبائن ابتداء من الساعات الأولى من &#

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