Au cours d'un point de presse le Directeur de Peugeot Algérie a salué la dernière mesure de l'Etat de lutter contre les pièces de contrefaçon. Marc Bergeretti a aussi exprimé les difficultés rencontrées par Peugeot è se conformer è temps devant les contraintes administratives. 
Il s'agit notamment de présenter une licence de production quand la pièce (originale) est fabriquée en dehors du pays d'origine. Bergeretti , épaulé de Michel Valette, directeur pièces et services è Peugeot Algérie, a expliqué que pour le cas de Peugeot et Citroën, toutes les pièces de rechanges sont gérées è partir du magasin central de Vesoul en France. Dans ce magasin d'une capacité de plus de plus 120.000 références, l'on peut par exemple trouver une même pièce Valeo fabriquée en France et le mois suivant cette même référence peut être usinée en Chine ou en Russie. 
« Les contrats de travail entre les constructeurs et leurs équipementiers ne précisent pas l'endroit ou les pièces doivent être fabriquées, mais plutôt la qualité de ces dernieres » a notamment expliqué Marc Bergeretti. Selon lui cette état de fait pourrait poser des soucis logistiques et pratiques qui ne manqueront pas d'être répercutés sur les délais de la disponibilité des pièces d'origine Peugeot en Algérie. A ce propos, il a été exprimé le souhait de voir le ministère du commerce associer les professionnels dans les prises de décision qui les concernent. Revenant sur l'étiquetage en langue arabe, il a été exprimé le souhait de voir cette opération réalisée sur le sol Algérien, tant elle est créatrice de richesses et d'emplois. Interrogé a propos du montage de véhicule en Algérie, Marc Bergeratti a affirmé « qu'on est en phase de contact et discussion, tant les concessionnaires d'Algérie constituent une plateforme d'intermédiaires entre les constructeurs et les autorités Algériennes. A propos de l'exercice commercial, Peugeot Algérie a calculé un ralentissement de 5 è 7 % en 2009. 

Nabil Meghiref