LE PROJET D\'UNE USINE RENAULT EN ALGERIE RELANCé

En visite de deux jours è Alger, Anne-Marie Idrac, secrétaire d'État française chargée du Commerce extérieur, a affirmé que les discussions sur le projet de l'installation en Algérie d'une usine de montage automobile, par le constructeur Renault, sont toujours vivaces, relevant qu'il existe un intérêt mutuel de part et d'autre pour relancer le projet.
S'exprimant, lundi en fin d'après-midi, au cours d'une conférence de presse, Anne- Marie Idrac, sans vouloir trop s'étaler sur le sujet, dira : je laisse le soin au Premier ministre de vous faire part de plus de détails. Une déclaration qui constitue è elle seule un signe fort d'un probable couronnement des négociations entamées entre les deux parties. Et pourquoi pas, un présage de bon augure quant è la concrétisation de ce projet.
Anne-Marie Idrac a affirmé, dans ce sens que « Les discussions nous intéressent et la présence du constructeur dans la délégation qui m'accompagne est un signe fort qui démontre la volonté de celui-ci de relancer le projet ». Anne- Marie Idrac ajoutera, dans le même sillage, que « le constructeur a l'intention d'explorer toutes les possibilités d'investissement en Algérie ».
La secrétaire d'État française chargée du Commerce extérieur, en visite de deux jours è Alger, voyant que les questions relatives è ce projet ne cessaient pas d'être reformulées par les journalistes présents, dira que « Les discussions sont vivaces et sont tout è fait d'actualité. Il y'a un intérêt mutuel de part et d'autre ».
Lancer une industrie automobile a été toujours une des grandes préoccupations de l'Algérie. Plusieurs constructeurs ont gravité autour de ce marché considéré comme le marché le plus porteur en Afrique. Mais, è chaque fois les négociations entre les pouvoirs publics et les investisseurs se heurtaient è des obstacles qui font de ces projets, des intentions sans fondement et sans lendemain.
Les raisons avancées sont multiples et divergent d'un projet è l'autre. Mais de manière générale, le contexte règlementaire régissant l'investissement a été souvent pointé du doigt comme étant l'obstacle principal entravant la mise sur la bonne voie d'une industrie automobile souhaitée depuis des lustres par l'Algérie.
Mais il faut dire que la signature, en 2009, d'un contrat entre le groupe émirati Aabar Investments et les autorités démontre parfaitement que les mesures d'investissement algériennes dans cette industrie ne sont pas aussi draconiennes telles qu'elles étaient qualifiées par tant de pays partenaires et investisseurs étrangers.
En effet, le groupe émirati avait conclu un accord interne prévoyant son engagement officiel dans l'industrie automobile en Algérie. Son conseil d'administration avait donné son feu vert pour une prise de participation è hauteur de 24,5% dans un projet de production de véhicules en partenariat avec 5 firmes allemandes.
Ce qui revient è dire que le projet Renault peut lui également trouver le bout du tunnel, notamment, è la lumière du retour è la normal des relations algéro-françaises drainé par la visite en Algérie de la secrétaire d'État française chargée du Commerce extérieur, Anne- Marie Idrac.
D'ailleurs, le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement Mohamed Benmeradi, en recevant la ministre française, lundi matin, a réitéré « sa disponibilité è examiner tout cas litigieux et y trouver les solutions idoines».
Pour rappel, le projet est prévu sous forme d'une joint-venture entre la Snvi (51%) et le constructeur français (49%) avec un taux d'intégration de 15% de composants automobiles fabriqués sur place, avant d'arriver è 40% après 5 ans.


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